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Ce que je veux

Ce que je veux

 

La genèse de la chanson

 

Il était une fois, dans un charmant village saumurois, une jeune maman de 29 ans, bien débordée.

 

Elle avait une première fille qui allait à l’école tous les jours de la semaine à part les mercredis.

Elle eut une deuxième fille, à sa naissance elle lui consacra tous les jours de la semaine, y compris les mercredis.

 

Les mercredis étaient l’épreuve du feu de famille.

 

Elle voulait remporter cette épreuve mais entre les couches, les courses, l'aspirateur, la machine à laver le linge, les casseroles, la vaisselle, les puzzles, les questions, les sorties au parc.... elle ne savait plus où donner de la tête.

Comment faire ? Tant de besoins !

Qu’est-ce qui était le plus important pour avoir la victoire ? 

Fallait-il faire un sans faute ? 

Que devait-elle faire en premier ? Fallait-il vraiment tout faire ? 

Et en fait, c’était quoi le but de l'épreuve du feu de famille ?

 

Tous les mercredis, invariablement, elle se sentait comme un dragon dont l’impatience et la colère faisaient sortir de la fumée par ses narines et ses oreilles !

 

Elle voyait bien qu'elle n'arrivait pas à faire le bien qu'elle voulait tant faire et qu'elle arrivait surtout à faire le mal qu'elle ne voulait pas faire !

 

Quand les cris sortaient de sa bouche, les larmes coulaient sur les trois paires de joues et l’ambiance était loin d’être paisible ou festive.

 

Elle voyait bien qu’elle avait besoin d’aide.

 

Un mercredi matin elle craqua, s'avoua vaincue, et donna sa langue au chat...à son Papa du ciel.

 

"J'ai un problème, je n'arrive pas à passer cette épreuve, j'ai tout essayé, peux-tu m'aider s'il te plaît ?"

 

Son Papa, qui n'attendait que ça, lui conseilla avec tendresse et compassion de Les imiter Lui et Son fils, et de chercher dans leur bibliothèque, appelée la Bible.

 

Elle en recopia une phrase (1), qu'elle plaça sur la table de la cuisine pour la lire en mangeant et en passant à côté pour débarrasser.

 

Puis en donnant le bain à ses filles elle chantonna, comme si elle mastiquait les phrases lues et relues.

 

"Je veux être lente, très lente, je veux être lente, très lente, lente à la colère". Sa fille aînée fût intriguée et surprise !

 

Sa maman, qui lui disait si souvent en colère : "allez dépêche-toi quand même", parlait d’être lente...lente à la colère !

 

La maman, prise au jeu, continua sur sa lancée : "Je veux être riche, très riche, je veux être riche très riche, riche en bonté".

 

"Pourquoi tu dis ça maman ?"

 

"Et oui c’est vrai ça, pourquoi je dis ça ? C’est quoi être riche et pourquoi être riche en bonté ?"

 

Cette conversation commença à drôlement lui plaire et à l’élever au-dessus de son quotidien tout en élevant ses filles !

L’aide était arrivée, elle commençait à aimer sa journée, à se détendre, à se décentrer, à penser à leur Papa du ciel, ... Elles se sont mises à parler, à chanter, accompagnées des babillements de la cadette. 

La salle de bain se transforma en un décor chaud et humide de scène de comédie musicale !

Elle était enchantée et "sa chanson" commençait à s’écrire dans un carnet... Elle ne voulait surtout pas oublier cette petite victoire !

Puis, dans un joyeux fond sonore serti de clappements d’eau, elle enregistra la mélodie.

 

Le refrain américain

 

Quand les grandes vacances aux Etats-Unis arrivèrent la jeune maman raconta au jeune papa ses expériences avec leurs filles : le dragon, l'aide extraordinaire reçue, la bibliothèque divine, les chansons, l'amour.

 

Elle lui partagea aussi ses questions sur ses 30 ans imminents, sa destinée, son futur retour au travail... Elle ne savait plus trop ce qu'elle voulait faire de sa vie... L'avait-elle jamais clairement su ? Maintenant qu'elle était maman de deux jeunes enfants, sa volonté et celles de tous les autres semblaient encore plus mélangées dans son cœur !

 

On disait tout et son contraire sur la parentalité : arrêter de rêver, écouter son cœur, rester au foyer, retourner travailler, garder son indépendance financière...

 

Bref une nouvelle épreuve s'annonçait : le feu de famille et du travail !

 

Pour l'aider à y voir plus clair, son mari eut l’idée de lui poser une question très difficile et passionnante : "Si ta vie devait raconter une seule histoire, elle parlerait de quoi ?"

 

Après une semaine de listes à n’en plus finir, de conversations avec son Père, toute soulagée elle avait enfin sa réponse et la partagea avec son bien-aimé :

"Ça y est je sais enfin ce que je veux ! J'ai choisi une histoire ! Si ma vie devait en raconter une seule ça serait celle de Jésus, le fils de Notre Père !"

 

Je m'explique : si j'ai enfin à nouveau de la joie de vivre, même dans mon foyer, si j'arrive à (vous) aimer, c'est grâce à Lui.

C'est quand je Lui ouvre mon cœur de maman, quand je Lui demande de l'aide qu'Il me fait grâce, à moi et mes filles, à toi... à tout le monde !"

J'aime le verset de la seconde lettre aux Thessaloniciens (2Th 3.5) : Que le Seigneur Jésus dirige vos cœurs. Alors vous aimerez et vous serez patients comme le Christ.

 

Le refrain de la chanson était né loin de son pays où souvent elle avait eu peur de dévoiler son cœur :

"Comme toi,

Comme toi mon Dieu mon Papa,

Comme toi Jésus mon choix,

Comme toi mon Dieu mon Papa,

Comme toi Jésus mon Roi."

 

Finalement elle chanta aux invités à la fête de ses 30 ans, avec gratitude, entourée de sa précieuse famille, qu’elle savait ENFIN ce qu’elle voulait : elle voulait enfin partager son trésor essentiel, uniquement visible avec les yeux du cœur : aimer en premier comme elle a été aimée en premier.

 

Un beau deuxième couplet

 

Initialement, les paroles (rigolotes) de la suite de la chanson étaient :

"Je veux être en tout, en tout, 

Je veux être en tout,

Enthousiaste car en Toi"

 

En effet elle avait appris que cet adjectif enthousiaste venait de "En Théos", "en Dieu", une personne inspirée par Dieu. Mais venu le moment de l'adaptation en anglais, il lui était impossible de traduire le jeu de mot !

 

C'est alors que son amie américaine, jeune maman aussi, qui suivait de près les phrases mises sur la table de la cuisine a pensé à inclure le grand sujet de la beauté (2).

 

Non seulement la version anglaise était trouvée mais cela enrichissait tellement la chanson que la version française en a été transformée aussi... pour la plus grande joie des enfants (qui ne comprenaient pas vraiment cette histoire d'enthousiasme et d'être en tout !) :

 

"Je veux être belle, très belle,

Je veux être belle, très belle,

Car en paix à l'intérieur.

Je veux être libre, très libre,

Je veux être libre, très libre,

Libre d'être moi."

 

La fin

 

Pour finir, il était donc essentiel de parler des deux plus grands commandements donnés par Dieu, des commandements d'Amour (3), pour ne plus jamais oublier qu'en fait c'est bien là l'essentiel, c'est pour cela que nous sommes sur Terre : apprendre à Aimer !

 

"Jésus le Roi de mon cœur 

M’apprends à veiller sur mon cœur 

Jésus le Roi de mon cœur

M’apprends à aimer en premier 

A L’aimer, à m’aimer, à t’aimer".

 

Bon entraînement à vous !

 

 

 

Voici les délicieux versets libérateurs qui ont fait une longue escale dans notre cuisine :

1) L’Éternel Dieu est  l e n t  à la colère et RICHE en bonté (Nombres 14:18)

2) Un cœur calme et paisible voilà la beauté qui a beaucoup de valeur pour moi (1 Pierre 3:4)

3) Maître, quel est le plus grand commandement de la loi ? Jésus lui répondit : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C'est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même (Mathieu 22: 36-39)

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